Leçon n°1 : Savoir se ressourcer
Pour la première fois cette année, je suis contente que les vacances soient finies et que la rentrée arrive. D’habitude, je fais un long décompte où je sens une tension qui monte : plus que 4 jours, plus que 3 jours, … au secours on rentre demain.
Il est vrai que j’ai eu la chance d’avoir de longues vacances et d’être partie dans un endroit que j’adore, ce qui m’a permis de vraiment profiter.
Mais je pense que les raisons principales sont ailleurs.
On considère souvent que l’on travaille dur toute l’année, voire on trime, on court partout et les vacances sont notre bouffée d’oxygène. Le moment où l’on va pouvoir (enfin) souffler, se reposer, respirer, rattraper notre retard sur toutes les choses que l’on aurait voulu finir et qui trainent, bricoler, sortir, voir des amis, prendre le temps …
Bref, on surinvestit ce moment, qui aussi long soit-il n’en reste pas moins quelques jours ou semaines qui passent toujours bien vite.
Nos attentes sont tellement élevées, que l’on a l’impression de ne pas en profiter à fond, que ce n’est pas assez. D’où une déception des vacances, qui aussi bonnes soient-elles, sont toujours trop courtes, et de la rentrée que l’on perçoit comme une montagne à gravir. (Il faut bien dire que Septembre avec des enfants n’est pas un long fleuve tranquille).
Alors pourquoi cette année, je suis contente de retrouver le rythme quotidien habituel ?
Premièrement, j’ai vraiment ressenti avoir profité de mes vacances. Je n’ai pas accompli tout ce que j’avais prévu, mais j’ai réussi à lâcher prise en vivant plus intensément qu’avant le moment présent. En essayant de faire une seule chose à la fois et à fond.
Ensuite, j’ai beaucoup travaillé sur mes besoins, mes attentes, mes envies, mon énergie pour trouver un équilibre qui me faisait du bien entre mes besoins, les attentes de ma famille. Mon besoin d’être seule, ou entourée. Mon fonctionnement naturel, et celui qui me ressource. Je rentre reposée, remplie d’une énergie juste.
Enfin, et je pense que c’est le point le plus important, j’ai compris qu’attendre trop des vacances et pas assez du reste de l’année était trop déséquilibré. Cette année, je suis contente de retrouver mon métier, mon environnement de travail, mon rythme de travail, et l’équilibre que j’ai construit ces derniers mois entre mes différentes vies. Je sais que je vais pouvoir travailler mais aussi prendre du temps pour moi et me ressourcer au moins chaque semaine.
Bien sûr, rien n’est jamais figé, ni parfait. Tout se réinvente en permanence. Je suis toujours sur le chemin. Je me sens sereine et excitée de cette fin d’année qui s’annonce.
De votre côté, comment vous sentez-vous en cette période de rentrée ? Même si certaines ont déjà repris depuis un moment. Avez-vous mis des choses en place pour trouver un meilleur équilibre tout au long de l’année ? Que faites-vous pour vous ressourcer chaque jour ou chaque semaine ?
Vous souhaitez travailler sur ce sujet mais ne savez pas par où commencer ? Vous avez du mal à trouver un fonctionnement dans lequel vous vous sentez sereine et efficiente ? Je vous accompagne pour trouver ce qui coince et mettre en place une organisation qui vous convienne mieux. Prenez RDV pour une séance diagnostique de 30 min.
Leçon n°2 : Expérimenter et sortir de sa zone de confort
En tant qu’entrepreneure (c’est aussi vrai en tant que maman), j’ai acquis une conscience accrue du besoin de sortir de sa zone de confort. Avant je pensais que la zone de confort était … confortable. J’ai compris que si on veut obtenir des résultats différents de ceux d’aujourd’hui, il faut faire de nouvelles choses. Qui dit nouvelles choses, dit sortir de sa zone de confort. En fait c’est plutôt une zone de confort sur le court terme, mais d’inconfort sur le long terme. Un peu comme avec l’éducation des enfants, où ce qui est plus efficace sur le court terme, n’est pas forcément bénéfique sur le long terme.
Le livre qui m’a le plus aidé dans cette démarche est Tremblez mais Osez de Susan Jeffers dont je recommande la lecture dès que j’en ai l’occasion.
Elle conseille, entre autres, de faire chaque jour une action pour sortir de sa zone de confort : essayer une nouvelle activité, rencontrer ou parler à une nouvelle personne, aller dans un nouveau lieu, acquérir une nouvelle connaissance, …
Toute l’année, je me suis efforcée de m’y employer. Ces vacances n’ont pas échappé à la règle. J’ai trouvé le jeu d’autant plus facile, qu’il suffit parfois de se laisser guider et entrainer par les enfants.
Aussi, j’ai surmonté ma peur pour partager des activités dont je suis habituellement spectatrice de mes enfants. Je ne sais pas si vous connaissez la slackline mais ça a été un grand moment (non il n’y a pas de photos).
Je me suis aussi efforcée d’oublier le regard des autres, et oser rire pleinement et profondément, bouger, danser, chanter. Bref tout ce qui me fait envie habituellement mais pour lequel je me réfrène de peur de ce qu’on va penser de moi.
J’ai dit parfois non à mes enfants à des moments où je sentais que ce qu’ils me proposaient n’était pas juste pour moi. Que j’avais besoin d’être seule, ou d’un autre type d’activité.
Le résultat c’est que je me suis sentie pleinement moi-même, plus forte, plus puissante. Capable de déplacer des montagnes. Capable d’accomplir bien plus que je ne veux bien me l’avouer.
Je me suis sentie à ma place, vivante, épanouie, heureuse de l’expérience, fière d’avoir affrontée ma peur.
J’ai trouvé que c’était plus facile pendant les vacances car les enfants nous poussent à nous dépasser pour eux. Pourtant dans l’entreprenariat, les occasions de sortir de sa zone de confort ne manquent pas. C’est parfois plus difficile car on peut être seule face à ses peurs et ses doutes.
Je vous recommande vraiment d’essayer, d’expérimenter et de ressentir. Vous vous sentirez plus enthousiaste, responsable, et vous pourrez même y prendre goût. Pour ma part, je continue à travailler dessus cette année avec plein de choses déjà programmées, et d’autres au fil des opportunités.
Quelle est la dernière fois où vous êtes sortie de votre zone de confort ?
Quelle expérience avez-vous fait ?
Comment vous êtes-vous sentie ?
Comment faites-vous face à vos peurs ?
Si vous ne l’avez pas lu, je vous recommande la lecture du livre de Susan Jeffers.
Leçon n°3 : Faire attention aux petites phrases
Si vous ne me connaissez pas, il faut savoir que je passe quasiment toutes mes vacances au même endroit. Déjà parce que c’est facile. Ensuite parce que j’ai cette habitude et enfin parce que j’aime ce lieu et m’y sens bien.
Jusqu’à récemment, je ne m’étais pas trop posé la question de ce qui me convenait particulièrement dans ce lieu. Et puis, avant les vacances un ami m’a demandé : « Mais ce ne te dérange pas de partir toujours au même endroit ? »
C’est une de ces petites phrases qui, pour des raisons je pense inconscientes, me taraudent.
Parmi les plus importantes pour moi il y a celles-ci :
« L’entreprise soit tu adhères à ses valeurs, soit tu la quittes. » Cette phrase de ma DRH qui ne m’étais pas initialement adressée, je l’ai longtemps ruminée, j’y ai longtemps pensé, tournée et retournée dans ma tête. Elle a agi comme une graine qui a mis quelques années à pousser et donner ses fruits, jusqu’à il y a un an où j’ai décidé de quitter mon employeur.
« Mais comment faisaient nos grand-mères alors qu’elles travaillaient plus que nous, pour avoir plus de temps que nous. » Cette question d’une amie aussi m’obsède. J’y pense très souvent. Je lis beaucoup, j’interroge autour de moi. Je commence à avoir des bribes de réponses. J’expérimente, je comprends petit à petit. Je sais que cela va rester un fil rouge encore assez longtemps. C’est un guide à la fois dans ma vie personnelle et professionnelle.
Et donc enfin « Ça te plait de partir toujours au même endroit ? » Au début la réponse m’a parue évidente.
Et puis j’y ai pensé, et repensé encore. Il m’est aussi arrivé de voyager beaucoup plus dans des endroits nouveaux, découvrir de nouveaux lieux, de nouveaux paysages, de nouvelles cultures. J’aime aussi, mais si je le fais, je ressens toujours le besoin de passer au moins quelques jours dans ce lieu spécial pour moi.
Cet été, avant et pendant mes vacances, j’ai beaucoup repensé à cette question. Et j’ai trouvé la réponse. J’ai compris que dans cet endroit il y a à la fois tout ce dont j’ai besoin pour soutenir mon fonctionnement naturel, ainsi que celui dont j’ai besoin pour me ressourcer. J’ai compris que le rythme de vie, l’ambiance, les activités, la température, le cadre, tout me correspond parfaitement.
C’est en cela que c’est reposant. Cela va exactement dans le sens de qui je suis. Je n’ai pas à me forcer. C’est fluide et naturel. Il y a tout ce dont j’ai besoin, tout ce dont j’ai envie.
Bon mes vacances, on s’en fiche un peu. Mais ce qui me semble important ici, c’est l’importance des phrases qui résonnent en nous de façon particulière. De celles que l’on n’oublie pas. De celles auxquelles on repense régulièrement. De celles qui nous questionnent sans que l’on comprenne forcément pourquoi immédiatement. De celles qui nous invite à creuser.
Je pense que ces phrases ou ces questions touchent quelque chose dont notre intuition, ou notre subconscient a connaissance mais qui ne nous ai pas encore conscient. Elles nous invitent à aller creuser. Elles nous invitent à les utiliser comme un fil à dérouler pour comprendre leur sens profond. Pour aller chercher ce qu’elles ont vraiment à nous dire. Un peu comme un coach qui nous poserait une question inconfortable pour nous aider à aller chercher la réponse en nous.
Avez-vous des phrases ou des questions auxquelles vous pensez souvent ?
Comment faites-vous pour essayer d’y répondre ?
Je trouve que l’écriture libre est assez efficace. J’utilise aussi d’autres méthodes, comme le mind mapping qui permet d’explorer les différentes facettes d’une problématique.
Leçon n°4 : Les actions ET l’état d’esprit
Sur mon lieu de vacances était organisé un parcours d’obstacles en famille sur 1,5 km. Dès que j’ai vu l’information, j’ai eu envie de faire cette course car j’apprécie ce genre d’activité à partager avec les enfants, qui sont à la fois sportives, ludiques et combinent de l’amusement et du dépassement de soi. Je me suis donc empressée de convaincre toute la famille de participer.
Seulement le jour J, je n’avais plus envie. L’impression d’avoir les jambes lourdes. Bon évidemment, je ne pouvais pas reculer ! Donc je nous ai inscris.
En voyant tout le monde arriver avec une tenue de course et un t-shirt « finisher 10km, marathon, trail et cie », alors que j’avais juste mis un banal short / t-shirt, je me suis sentie de moins en moins en jambes.
Même si je ne me suis plus entrainée depuis un certain temps, j’ai déjà couru 10 km plusieurs fois et je suis tout à fait capable de courir 1,5 km même en montagne en suivant mon fils de 7 ans !
Oui, mais j’ai tout fait pour me conditionner à ne pas y arriver. Persuadée de ne pas être en forme, de ne pas y arriver, n’ayant pas mis la tenue la plus adéquate, regardant les autres en complexant, je me suis mis dans l’état d’esprit : ça va être long, je vais souffrir.
Je vous le donne en mille, bien sûr j’ai souffert, mon fils m’a trainée tout du long. Et bien sûr à la fin j’avais encore plein d’énergie pour le sprint final, preuve que je n’avais pas dépassé mes limites. Heureuse de l’avoir fait malgré tout mais déçue d’avoir couru dans cet état d’esprit limitant.
La leçon du jour : votre état d’esprit est aussi important que vos actions.
Si vous travaillez votre état d’esprit mais n’entreprenez pas des actions en cohérence, il ne se passera rien.
Mais si vous vous mettez en action en pensant défaite, échec, syndrome de l’imposteur, … vous aurez du mal à obtenir les résultats que vous espérez.
Je travaille chaque jour sur mon état d’esprit pour garder la motivation, même et surtout dans mes moments plus difficiles, et pour obtenir les résultats que je souhaite.
Pour le renforcer, je travaille chaque jour sur ma vision, les résultats que je vais obtenir, sur l’identification de mes croyances limitantes que je remplace par des affirmations positives.
Je m’entoure et j’écoute les personnes qui croient en moi, en mes compétences. Je garde précieusement les témoignages de mes clientes.
Je travaille aussi sur ma posture. Prendre conscience que je ne suis pas juste une entrepreneure mais une chef d’entreprise. Prendre conscience de mes responsabilités et agir en conséquence.
Et vous, travaillez-vous sur votre état d’esprit ?
Que faites-vous pour atteindre vos objectifs ?
Comment gardez-vous votre motivation et l’envie de continuer en toutes circonstances ?
Leçon n°5 : Savoir se remettre en question
Comme je vous l’ai dit, je pars tous les étés au même endroit. L’année dernière, je dois reconnaitre que les vacances ont été moins agréables que les années précédentes. Aussi cette année, j’avais à cœur d’améliorer ce sentiment. Pour cela, il m’a fallu comprendre pourquoi j’avais eu cette perception. Puis mettre en place un plan d’actions pour remédier à la situation.
Aussi juste avant les vacances, j’ai pris le temps de faire une liste de tout ce qui ne m’avait pas plu. Puis point par point, j’ai identifié plusieurs solutions possibles, choisi celle qui me semblait la meilleure et mis en place. Pendant les vacances, j’ai pris le temps de me reposer la question : est-ce que mes vacances me comblent ? Répondent-elles à mes attentes ? Sont-elles plus agréables que l’année dernière ? Afin de réajuster en cas de besoin. Je dois dire que les résultats ont dépassés mes espérances.
Prendre le temps de faire le point. Parfois ce n’est pas facile. Cela semble une perte de temps, happées que nous sommes par notre quotidien, qu’il soit personnel ou professionnel d’ailleurs. Et pourtant, faire ce pas de côté permet de s’assurer que nous empruntons et que nous restons sur le bon chemin.
En amélioration continue, on décompose 4 étapes : Plan, Do, Check, Act. D’abord on planifie. Ensuite on met en place. Puis on vérifie. Et enfin on ajuste. Il s’agit d’un cycle, qui se répète. Au démarrage de notre activité, on fait toutes des plans stratégiques. Ensuite, on a tendance à se laisser envahir par ce qui vient à nous. Je vous recommande vraiment ce pas de côté. Je dis souvent que cela vaut le coup de « perdre » du temps sur le moment pour en gagner par la suite.
Et vous comment travaillez-vous ?
Faites-vous des bilans régulièrement ?
Revoyez-vous ce qui fonctionne, ce qui vous convient ?
Comment ajustez-vous le tir ?
Si vous avez envie d’être accompagnée dans cette démarche, de mettre en place des outils qui fonctionnent pour vous, je vous propose d’en discuter lors d’une séance diagnostic gratuite de 30 min.